L’opposition togolaise ne semble plus être dans les bonnes grâces de certaines organisations internationales.
Dans un communiqué publié ce mercredi, la CEDEAO, l’Union Africaine (UA) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ont en effet convié le gouvernement togolais à fixer une date pour l’organisation d’un référendum. Cette consultation populaire devrait porter sur le projet de loi constitutionnel plusieurs fois rejeté par les députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale.
Lire aussi : Crise au Togo: la CEDEAO interpelle Faure Gnassingbé et Jean Pierre Fabre
« Elles [les trois organisations précitées, ndlr] encouragent l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles » peut-on, lire dans le communiqué.
Il faut rappeler que l’opposition togolaise a toujours exprimé son désaccord vis-à-vis d’un éventuel referendum sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles depuis le début de la crise.
Elle réclame le retour, pur et simple, à la Constitution de 1992 devant aboutir-selon elle- au départ de Faure Gnassingbé.
Lire aussi : Ces secrets que les Togolais ignorent de Tikpi Atchadam
Ci-dessous l’intégralité du communiqué de la CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS :
La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) suivent de près l’évolution de la situation socio-politique en République Togolaise.
Les trois organisations prennent acte en particulier de l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles pertinents de la Constitution togolaise. Elles observent que c’est une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest.
Elles appellent le gouvernement à fixer une date pour l’organisation du référendum sur le projet de loi constitutionnelle.
Elles encouragent l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles.
La CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS font appel à tous les acteurs politiques togolais pour poursuivre le dialogue sur cette question importante de manière pacifique, conformément aux aspirations légitimes du peuple togolais.
Les trois organisations demandent à tous les acteurs de faire preuve de retenue afin de préserver la paix et la cohésion dans le pays car le Togo est leur patrimoine commun.
2 Commentaires
Laisser un commentaire
Plus dans:News
Togo : l’OTR annonce l’application de la taxe foncière désormais aux immeubles d’habitation secondaire
Depuis le 1er janvier 2024, les propriétaires d’immeubles d’habitation secondaires au Togo sont tenus de ...
Réforme constitutionnelle au Togo : Mgr Benoît Alowonou prédit le chaos social
La réaction du président de la Conférence épiscopale du Togo (CET) ne s’est pas fait ...
Réforme constitutionnelle au Togo : les Etats-Unis manifestent leur préoccupation
Les États-Unis ont exprimé leur profonde préoccupation concernant l’adoption de la nouvelle constitution par l’Assemblée ...
Togo : un tragique accident au rond-point Atikoumé fait plusieurs morts
Une tragédie a frappé la route au rond-point Atikoumé, le lundi 22 avril 2024, avec ...
J’aime les publications.
A ma connaissance, les organisations en question n’ont jamais aidé aucun peuple à se libérer.
Par exemple, depuis plusieurs décennies qu’elles sont en RD Congo, qu’ont elles pu faire?
C’est le peuple burkinabè qui l’a bien compris et qui, en balayant du revers de la main le plan bancal que ces fameuses organisations voulaient lui imposé, a su s’organiser pour se libérer du joug de Compaoré et son Régiment de sinistre mémoire.