La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise persiste et signe qu’elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour que les élections législatives du 20 décembre n’aient pas lieu. C’est ce que la coordinatrice de ce regroupement de partis politiques, Brigitte Adjamagbo Johnson a encore rappelé ce mercredi sur RFI.
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Les opposants de Faure Gnassingbé, devant le bilan mitigé de l’opération ‘Togo mort’ à laquelle ils ont convié les Togolais ce mardi, vont vers des mesures ‘plus énergiques’ pour contraindre le pouvoir à arrêter sa course vers ces élections législatives auxquelles ne prennent pas part les candidats de la coalition des 14 partis politiques.
« Nous sommes dans la logique de tout faire pour que ces élections soient arrêtées et qu’ensemble, nous préparions des élections consensuelles, démocratiques et transparentes comme le recommande la feuille de route de la CEDEAO. Nous utiliserons les moyens en notre possession pour que cette campagne n’ait pas lieu et que le processus soit stoppé », a déclaré Mme Adjamagbo Johnson.
Selon la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), dans le cas où il y a affrontement, ce sera le régime qui sera responsable.
La coalition des 14 pense qu’aucun des 3 axes de la feuille de route proposée par la CEDEAO pour sortir le Togo de crise, n’est pas respecté et la faute est au régime au pouvoir qui, selon elle, fait tout pour que cette feuille de route ne s’applique pas.
Et ces 3 axes que prévoit la feuille de route, selon elle, sont l’opérationnalisation des réformes, la libération des personnes arbitrairement arrêtées et détenues et les élections législatives organisées par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) paritairement composée et présidée par un non Togolais.
« Il est prévu que les réformes aient lieu avant les élections mais à ce jour, les réformes n’ont pas pu avoir lieu parce que le régime n’en veut pas. Ils veulent organiser les élections de manière unilatérale et frauduleuse comme ils en ont l’habitude. Les 44 personnes en prison ne sont pas relâchées, ils en ont encore arrêté 12 », a-t-elle déploré.
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La coalition des 14 espère que les facilitateurs de la crise togolaise que sont les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé vont prendre leur responsabilité et dire au régime de Faure Gnassingbé que ce n’est pas ce qu’ils ont demandé qui se fait, avant que la situation ne dégénère.
Pour information, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition donne une conférence de presse ce mercredi à Lomé.
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