La psychose créée par la pandémie du coronavirus gagne du terrain, c’est l’affolement dans tous les secteurs. Même dans les rangs des praticiens hospitaliers, on ne se sent pas en sécurité pour faire son travail. C’est le cas des internes des CHU.

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Selon les informations de sources hospitalières, ces agents généralement en formation en médecine et qui sont les premiers contacts des patients une fois à l’hôpital, devraient observer un arrêt du travail le lundi 23 mars.

Au-delà des problèmes séculaires des hôpitaux publics du Togo (manque et/ou vétusté des équipements, absence d’eau pour se laver les mains, etc.), ces praticiens se plaignent de n’être pas protégés dans l’exercice de leur fonction, face à la pandémie du nouveau coronavirus.

« (…) Comment pouvez-vous imaginer qu’on n’ait pas mis des barrières de protection à notre disposition pour faire notre travail ? Non seulement on s’expose en voulant soigner des malades, mais en plus on met en danger nos femmes, enfants et autres proches», peste un de ces internes. Par barrières de protection, il désigne les gants, masques et autres équipements médicaux nécessaires à porter pour soigner les patients, juste par précaution.

Les internes sont en effet très exposés car étant les premiers agents à recevoir les malades, surtout dans les services d’urgence des hôpitaux principaux. Par ce mouvement annoncé pour lundi, ils veulent suspendre leur travail « en attendant d’être mieux protégés ». « Sinon, ils sont dangereusement exposés », atteste une autre source.

La psychose serait montée d’un cran face aux rumeurs (sic) citant parmi les personnes contaminées par le covid-19, un médecin qui aurait manipulé un patient sans barrière de protection.

Avec ce mouvement annoncé, la situation risque d’être davantage dramatique si aucune solution n’est trouvée aux revendications légitimes de ces internes.

Le Tabloid

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