Des événements, ces derniers jours, se produisent et dépassent l’entendement humain. Au cœur de ce qu’on appeler aujourd’hui la « bêtise humaine » se trouve le treillis.

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C’est à croire que les hommes en uniforme attendent l’instauration du couvre-feu (qui ne concerne d’ailleurs que le Grand Lomé, les préfectures d’Agoè-nyivé, du Golfe et de Tchaoudjo) pour organiser une véritable chasse à l’homme, avec des conséquences malheureuses qui sautent aux yeux de tous. Et ceci, au nez et à la barbe des autorités sécuritaires qui restent passibles devant la forfaiture.

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En dehors des bastonnades, des assassinats et autres bavures dont sont auteurs des éléments de la force anti-pandémie, les populations des zones non concernées par la mesure souffrent le martyr. Comment comprendre qu’on tabasse des gens à Kévé, Badja, Assanhoun, etc. alors que le couvre-feu n’est pas étendu dans ces zones ?

C’est bien ce qui se passe dans ces localités où les populations ne comprennent pas ce qui leur arrive. Les hommes en uniforme demandent aux gens de rentrer chez eux avant 20 heures, bien que ces villages ne soient pas concernés par le couvre-feu.

On sait qu’il fait une chaleur terrible ces derniers jours sur toute l’étendue du territoire national. On sait également que dans nos villages, les maisons ne sont pas clôturées. Mais la nuit quand les gens sont devant leur chambre pour prendre un peu d’air, les policiers et gendarmes rentrent chez eux et les tabassent en leur intimant l’ordre de rentrer dans leur chambre.

« Nous demandons aux autorités togolaises de nous dire si notre village est aussi concerné par le couvre-feu. Depuis que cette histoire a commencé, on ne peut plus dormir tranquille chez nous. Les soldats font irruption chez les gens et les tabassent avec une violence rare. On ne comprend pas ce qui se passe », a dénoncé un habitant de Badja.

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« Des bastonnades, des passages à tabac et même le viol… », c’est qui a été annoncé sur RFI vendredi concernant ce qui se passe dans ces localités. Le Collectif des associations pour la lutte contre l’impunité au Togo (CACIT), dépassé par ces événements, entend porter plainte.

« Nous pouvons vous dire a priori que ces bavures sont avérées. Nous avons espoir que ceux qui posent de tels actes ne resteront pas impunis et que dès que nous allons introduire des plaintes devant les juridictions, la justice va faire son travail et que ces personne vont pouvoir répondre de leurs actes », a indiqué Me Amega, président du CACIT.

Togodenyigban

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