Plus ce que leurs compatriotes restés au Togo, les Togolais vivant à l’étranger –surtout dans les pays européens comme la France, l’Italie ou l’Espagne- vivent une situation de psychose depuis le début de la pandémie du Coronavirus.

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Au stress d’être éloigné de leur famille en cette période de crise mondiale s’ajoute le confinement général que certains vivent mal. L’un d’entre eux s’est confié à nos confrères du site Le Tablaoid. Extrait…

« C’est la plus lourde contrainte ! Le confinement a été imposé du jour au lendemain, devant les ravages du Covid-19. On n’y attendait pas trop, on croyait qu’au vu de l’avancée de la médecine en Europe et particulièrement en France, un remède serait vite trouvé et que l’on poursuivrait allègrement nos activités.

Mais, hélas ! La progression rapide du virus, le nombre de foyers, de personnes contrôlées positives, puis les morts par-ci et par-là ont amené le gouvernement à cette mesure complémentaire qui a des conséquences désastreuses en termes économique, financier et social.

Le confinement est une nouvelle vie. Une vie que je n’ai jamais imaginé vivre un jour. Un vrai changement de rythme sur fond de routine. Ce sont de longues journées qu’on passe à tourner en rond à la maison. D’ailleurs, je trouve qu’elles sont plus fatigantes que lorsque je suis au travail, à force de ne rien faire, à part manger et dormir ! C’est triste, mais nous avons le choix entre survivre ou mourir.

Le comble, c’est que tu n’as plus d’excuse à donner à ta compagne, pour des heures de distraction que tu t’offrais après le travail. Un tour chez un pot ou une tierce personne pour papoter ou encore prendre ensemble de l’apéro, ce n’est plus à l’ordre du jour.

Vivement que cette fichue maladie s’en aille pour que je reprenne le chemin de mon travail : revoir les collègues et surtout, reprendre mes habitudes de plusieurs années en arrière.

Je vais faire un aveu : excédé par les demandes sans cesse d’une copine qui déprimait seule chez elle, j’ai tenté de braver l’interdiction de sortie avec une dérogation. Sauf que j’ai été contrôlé sur un axe qui était loin de ma destination réglementaire. Les flics n’ont pas hésité à m’infliger un PV de 135 €, avec injonction de faire demi-tour ».

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