Apres la libération des imams de Sokodé et un membre du mouvement Nubueké, un nouveau prisonnier vient d’être libéré. Il s’agit de l’ex adjudant-chef SEIDOU OUGBAKITI, inculpé depuis 2009 pour atteinte contre la sureté de l’Etat.  Ce codétenu dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé a été libéré hier jeudi selon l’Association des victimes de torture au Togo (ASIVITO).   Dans une déclaration rendue publique quelques heures après la libération de SEIDOU OUGBAKITI, l’association a félicité et encouragé le gouvernement pour cette initiative tout en réclamant la libération des autres prisonniers politiques toujours en détention.

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Lire l’intégralité de la déclaration:

 

DECLARATION RELATIVE A LA LIBERATION DE SIEUR SEIDOU OUGBAKITI, DETENU
DANS L’AFFAIRE D’ATTEINTE CONTRE LA SURETE DE L’ETAT D’AVRIL 2009

 

L’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO) a le plaisir d’annoncer à toute l’opinion la libération du sieur SEIDOU OUGBAKITI, une des victimes dans l’affaire d’atteinte contre la sureté de l’Etat qui a impliqué le député Kpatchaa GNASSINGBE, demi-frère du Chef de l’Etat Togolais toujours en détention.

 Lire aussi:Togo: libération d’un membre du mouvement Nubuéké ce jeudi

Arrêté le 12 avril 2009, l’Adjudant-chef à la retraite SEIDOU OUGBAKITI, né en 1947 et titulaire de la double nationalité Togolaise et Suédoise, il a vécu l’enfer de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) et du Camp RIT pendant plusieurs mois d’isolement avant d’être transféré à la prison civile de Lomé le 1er septembre 2011 d’où il vient d’obtenir sa liberté ce jeudi 21 décembre 2017 peu après 12 heures GMT.

Il convient de rappeler que cinq (5) autres personnes dans la même affaire continuent d’être arbitrairement détenues dans quatre (4) prisons civiles du Togo malgré les décisions de la Cour de justice de CEDEAO et du Groupe de travail des Nations Unies sur les détentions arbitraires rendues respectivement en juillet 2013 et novembre 2014.

Lire aussi: « Libération des Imams: Tikpi Atchadam félicite mais réclame plus »

L’ASVITTO voudrait saluer une libération opportune et exhorte ainsi le Chef de l’Etat et le Gouvernement à accélérer la libération de tous les autres prisonniers politiques en vue d’un climat d’apaisement et de confiance indispensable au dénouement de la longue crise sociopolitique au Togo.

Enfin, l’ASVITTO implore à cet effet la Communauté internationale à œuvrer auprès des autorités Togolaises pour obtenir la cessation des actes de torture sur les populations civiles et la libération de toutes les victimes.

Fait à Lomé, le 21 décembre 2017

Pour l’ASVITTO

Le Président

Monsieur ATCHOLI K. Monzolouwê

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