Il n’y a pas si longtemps, nous dénoncions le fait que la caisse, normalement située à la Justice de Lomé, ait été délocalisée au Centre administratif de l’économie et des finances (CASEF).

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Les semaines d’après, les choses sont rentrées dans les normes. Mais la semaine dernière, le chemin de croix a été de mise, et les tracas que refilent ces allers-retours aux requérants en a désespéré plus d’un.

Il est vrai que Casef, ce n’est pas au bout du monde, mais y renvoyer les citoyens payer leurs frais de dépôt sous prétexte que la caissière serait malade est ce qu’on a du mal à comprendre.

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C’est jouer avec le temps des citoyens qui, au lieu d’y passer dix ou vingt minutes, en passent des fois quarante, voire une heure. Dans une administration aussi grande que la justice, va-t-on nous dire qu’il n’y a pas d’autres personnes à même de remplacer la caissière le temps que cette dernière recouvre sa santé ?

L’autre couac, c’est la dame qui numérote les lettres sur la base de quoi le paiement doit se faire. Soit dit par précision, il s’agit maintenant de rédiger une lettre, en lieu et place de la fiche qu’on a jusqu’ici remplie, et de solliciter auprès de la haute bienveillance la « faveur de délivrer telle nombre de copie de mon casier ».

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Pour en revenir à la dame, beaucoup s’accorde à dire qu’elle doit être déjà en retraite, à voir la lenteur avec laquelle elle s’acquitte de la tâche à elle confiée. Des fois, il faut attendre qu’elle daigne arriver au service pour enfin espérer se faire servir.

Ce n’est pourtant pas de jeunes dynamiques qui manquent dans ce pays. Comme cette dame au soir de sa vie, on croise de vieilles gens qui, sous d’autres cieux, ne devraient plus travailler.

Ceci n’explique forcément pas cela, mais il serait temps que les autorités de la justice organisent leurs services de manière à épargner aux citoyens déplacements fortuits et pertes de temps. C’est le cas de le dire.

Le correcteur

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