L’histoire commerciale de la Brasserie de Lomé est émaillée de scandales et d’amateurisme. Cela est sans doute dû à l’esprit mercantile qui prédomine l’ambition de la qualité et de la protection des consommateurs.

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Nous avons, dans la poursuite de nos investigations sur le scandale que la Brasserie BB de Lomé tente d’éteindre avec quelques cartons de canettes de ses boissons, rencontré la direction commerciale.

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Nous avons tenu à dénoncer et à démentir systématiquement deux menteries qu’ils ont alléguées : la première, la Rédaction de l’Indépendant Express ne les aurait  pas approchés avant la publication. Faux ! Nous avons tenté de joindre en vain la Direction de la Brasserie avant la publication de notre article contrairement à la mauvaise foi de la Brasserie.

La personne contactée a reconnu devant le Directeur commercial avoir vu nos appels en absence : « les problèmes de la Brasserie dépassent notre niveau et nous étions occupés. Nous ne pouvions pas rappeler tous les numéros qui nous appellent en absence… », Nous a confié le sieur Konaté. Équivoque levée, notre rédaction a approché la Brasserie avant publication.

Secundo,  sur la question de la véracité des faits, voici la déclaration du Directeur Commercial de la BB : «  Cela peut être quelques bouteilles, et non une cargaison, il n’existe pas d’usine alimentaire qui ne fasse pas d’erreur…. » Nous a-t-il confié devant le chargé des médias de la société. Une phrase qui exprime insidieusement la vérité sur cette affaire.

Autres révélations, depuis la publication de l’article, la Brasserie BB a formellement menacé plusieurs grossistes de retrait de l’agrément s’ils témoignaient en faveur de l’information publiée. Jusqu’à ce vendredi, les rappels des Pils gâtées se poursuivent avec des consignes fermes d’en parler publiquement.

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Le Directeur Commercial , embarrassé par cette information a préféré raconter  pleins de contre-vérités pour se défendre. C’est de bonne guerre.

Dans le système de production des boissons, une ou deux bouteilles ne peuvent être contaminées. C’est le contenu de tout un brassin, une cuve de milliers d’hectolitres qui sont préparées et déversées dans les bouteilles en chaîne.

Donc l’histoire de quelques bouteilles servie par le Directeur commercial est décousue.

C’est vrai, l’histoire de la Brasserie a déjà connu une grave intoxication : Un consommateur a passé plusieurs mois à l’hôpital, on ne sait pas s’il vit encore, pour avoir bu une bière intoxiquée par  un scorpion découvert dans la bouteille.

La BB a réagi de la même façon qu’aujourd’hui, mépriser le consommateur, étouffer l’affaire par des méthodes d’infraction.

On se rappelle encore, la découverte d’un cafard dans une eau Vitale, produite par la Brasserie. La BB a d’abord nié en organisant une visite dans ses usines aux journalistes avant d’étouffer l’affaire.

D’après les distributeurs agrées, il arrive encore ces cas constamment signalés à la Brasserie, des cas qui restent dans l’ombre. La Brasserie de Lomé n’est pas professionnelle et nous aurons l’occasion de le démontrer trente six milles fois.

Nous avons testé la bonne foi de la Direction commerciale en lui posant une question simple dont nous avons la réponse : «  Pourquoi les bouteilles de Chill portent les capsules de Pils ? » avons-nous posé. Réponse : «  c’est une stratégie commerciale, parce que Chill est dérivée de Pils ; donc nous continuons à faire la publicité de la gamme Pils…sinon nous avons plein de capsules Chill avec nous…. » « Je vais voir, » avons-nous insisté. Les yeux de Amidou Konaté sont devenus très gros. Il a envoyé pendant trente minutes chercher la simple capsule de Chill sans trouver.

Le commis est revenu très gêné nous dire que l’individu qui les détenait est parti. Cette dérive est comparable à l’Usine Renault qui fabrique une voiture Peugeot et colle l’insigne de la marque Citroën pour dire que c’est juste pour faire la publicité des marques françaises. Cela relève de l’amateurisme pur et dur.

C’est encore la preuve de la gestion hasardeuse d’une société qui brasse de la bière pour des millions de personnes.

D’après les professionnels de l’étiquetage, une boisson d’un taux d’alcool de 5,1% ne peut porter la capsule d’une boisson sucrée de 1% environ.

C’est de la pagaille pour une entreprise qui se respecte.

La conséquence de cette inconséquence est que si la Chill est dérivée de la Pils et que la Pils se trouve être mise en cause, alors il est important pour les consommateurs de se méfier également de la Chill. Conséquence directe.

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Mais si des consommateurs pensent qu’il faille faire foi aux manœuvres de manipulation de la Brasserie pour continuer à s’intoxiquer, cela interpelle le libre arbitre de chacun. L’Indépendant Express aura alerté, et le suicide sera volontaire (il l’a toujours été).

Quant à l’invitation à nous faite pour venir visiter ses usines, nous sommes surpris de ce projet de la Brasserie à venir faire un constat là où le corps du délit a été enlevé et rangé..

La Brasserie BB de Lomé nourrit quotidiennement des esquilles : les dérives fiscales, les retards et défauts de livraison, les questions d’employés, et d’autres encore.

LORSQU’ON COUPE LE BOIS DANS LA FORET, L’ECHO LE REPETE,

« Je m’en vais ou je m’en « va », les deux se « dit », ou se disent…»  

Carlos KETOHOU/independantexpress.net

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