L’alerte a été sonnée par les autorités ghanéennes. Ces dernières  indiquent que la présence de communautés éparses  à la frontière entre le Ghana et le Togo constitue une menace sécuritaire pour les deux pays.

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Ces communautés  sont composées de Maliens, de Togolais et de Nigérians qui vivent en toute illégalité dans des zones comme  Kologa, Gaklikope, Dzatakope et Ahiatafukope.

Frederick Baah Duodu, le commandant du secteur Aflao au service d’immigration du Ghana, a indiqué récemment que ces communautés qui se sont établies illégalement sur une superficie d’environ 5km2 constituaient une menace sécuritaire dans une période où le Ghana s’apprête à organiser une élection présidentielle.

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Frederick Baah Duodu a fait remarquer que ces communautés vivent au Ghana pratiquement comme des entités à part entière puisqu’elles  utilisent le F CFA pour leurs échanges et érigent des panneaux d’affichages rédigés en Français.

Togbi Kporvi Wodome Sangli-Innocent II, un chef traditionnel de la localité a d’ailleurs déclaré leurs présence donnait lieu à plusieurs litiges fonciers puisque plusieurs terres de la localité appartiennent désormais aux membres influents de ces communautés.

« L’influence francophone dans la région est de plus en plus poussée et le manque de supervision a entraîné des problèmes de sécurité et de gouvernance traditionnelle », a-t-il déclaré aux l’Agence Ghanéenne de Presse.

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« Ces colonies non approuvées ont servi de refuge à de milliers de migrants clandestins. Les autorités togolaises ont bien sécurisé leur côté de la frontière, il faut que le gouvernement ghanéenne fasse pareil », a déclaré pour sa part Samuel Sowah Seshie, un notable de la localité.

Une enquête de Ghana News Agency a d’ailleurs révélé qu’un ressortissant malien connu sous le nom de « Alhaji Fan Boy » possédait la majorité des terres de la région et les a concédés à un grand groupe pour la construction des bâtiments et supermarchés.

Ses travaux auraient débuté sans l’obtention d’autorisation préalable auprès des autorités ghanéennes.

David TOUMI

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