L’instrumentalisation de la justice à des fins de règlements de comptes politiques par le régime de Faure Gnassingbé devient banale, au point où même les députés à l’Assemblée nationale ne réfléchissent plus avant de donner leur quitus à la forfaiture.

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C’est donc malheureux de constater que le clan au pouvoir a décidé d’écraser tous ceux qui se mettront au travers de son chemin pour empêcher le quatrième mandat.

Visiblement, le «  président démocratiquement élu de la République togolaise  », Dr Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo est sur le point de continuer sa gouvernance en prison. C’est là que Faure Gnassingbé lui a trouvé une place pour installer son palais de la présidence. En effet, après le holdup électoral, Faure Gnassingbé et sa clique veulent passer à autre chose.

Ils font fi des recommandations des Etats-Unis qui demandent la publication des résultats de l’élection présidentielle du 22 février dernier bureau de vote par bureau de vote. Sûr de sa victoire, Agbéyomé Kodjo nomme un Premier ministre.

Une défiance de l’autorité de l’Etat, à en croire le régime cinquantenaire qui lance la justice aux trousses du président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD).

Dans la foulée, le Procureur de la République introduit une demande de levée de l’immunité parlementaire d’Agbéyomé Kodjo, avant de se rétracter et laisser la voie au Procureur Général, seul compétent à agir en la matière.

Cela montre le cafouillage qui entoure cette procédure déclenchée contre le candidat de la dynamique Kpodzro. Atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausses informations, dénonciations calomnieuses et troubles aggravés à l’ordre public sont les charges retenues contre lui.

Lundi, les députés se sont réunis à l’Assemblée nationale pour lever l’immunité parlementaire du «  président démocratiquement élu de la République togolaise  ».

Sur 90 députés, 80 ont voté pour, 2 contre et 8 se sont abstenus. Avec cette levée de l’immunité parlementaire d’Agbéyomé Kodjo, il faudra un miracle que ce dernier échappe à la machine lancée contre lui par le régime de Faure Gnassingbé.

L’Alternative

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