Pour les admirateurs de cette boisson locale faite à base du sorgho rencontrés ce dimanche dans la ville de Kara (420 km de Lomé), la prise de quelques calebasses suffisent à liquider le paludisme.

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Du  Collège Tomdè au Quartier Lamafeï Kara sud en face de la station Total en passant par Lama carrefour et quartier Sinaï, le marché de Tchoukoutou s’anime avec intensité. Grand moment de retrouvailles où on discute de tout et de rien épicé par de petits potins, le pot se négocie à 50F.Cfa et chacun en prend à sa dose et les raisons sont surprenantes.

« On ne risque aucune maladie avec cette boisson locale. Deux calebasses soulagent de la fatigue et permettent d’avoir un sommeil réparateur », raconte Aklesso Kola, ferrailleur.

Il venait à peine de finir son deuxième pot et s’apprêtait à passer au troisième. Kéléou Bali, maçon se félicite lui d’être digne fils kabyè et la prise de cette boisson permet de maintenir le lien avec la tradition laissée par leurs ancêtres.

« De janvier jusqu’à fin mars, nous sommes dans les moments de funérailles. Cette boisson est la principale chose qui abondent lors de ces cérémonies intenses couplées de la danse traditionnelle Kamou où tout kabyè s’y retrouve vraiment », raconte-t-il avec beaucoup de fierté.

Quant à la jeune dame Mazalo qui sert tous les visiteurs avec sourire, elle témoigne que la préparation de la boisson se fait à base de certains ingrédients traditionnels qui facilitent le traitement du paludisme.

Pour elle et bien d’autres revendeuses, la boisson locale a plus de vertus que celle importée dont on ignore tout le processus de fabrication et les produits chimiques incorporés.

A partir de 18h jusqu’à 22h, les coins cités sont bien animés tous les week-ends ce qui contrastent avec l’ambiance de la capitale, Lomé, où les bars ne désemplissent pas non plus.

Agridigitale.net

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